Chaque heure, ou je songe a ta bonte
Si simplement profonde,
Je me confonds en prieres vers toi.
Je suis venu si tard
Vers la doucer de ton regard,
Et de si loin vers tes deux mains tendues,
Tranquillement, par a travers les etendues
J'avais en moi tant de rouille tenace
Qui me rongeait, a dents rapaces
La confiance.
J'etais si lourd, j'etais si las,
J'etais si vieux de mefiance,
J'etais si lourd, j'etais si las
Du vain chemin de tous mes pas.
Je meritais si peu la merveilleuse joie
De voir tes pieds illuminer ma voie,
Que j'en reste tremblant encore et presque en pleurs
Et humble, a tout jamais, en face du bonheur.
(Verhaeren -poezie extrasa din Lorelei)
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